La vidéo qui met en scène des témoignages de clients satisfaits est un classique, et selon mon expérience, cela fonctionne encore vraiment bien!
Vous avez le projet d’en produire une et vous avez de la difficulté à trouver un client pour témoigner? Ou bien on vous a demandé de livrer un témoignage à la caméra et vos mains tremblent déjà, vous perdez vos mots, alors que le tournage n’a lieu que dans une semaine?
Des conseils pratiques
Voici quelques conseils de notre collaborateur Pierre-Jean Champoux, coach en communications à l’École d’animation et de communications Stéphan Roy. Ceux-ci vous aideront à livrer un témoignage juste, à votre image.
1- Utilisez un niveau de langage avec lequel vous êtes à l’aise. Ne cherchez pas à en faire trop, sinon vous ne serez pas naturel et on ne croira pas à ce que vous dites.
2- Si vous êtes debout, évitez de vous balancer (transfert de poids d’une jambe à l’autre). Adoptez une posture stable en plaçant vos pieds de façon à ce qu’ils soient placés à la largeur de vos épaules. Un de vos pieds devrait être légèrement plus avancé que l’autre; choisissez celui qui vous fait sentir le plus à l’aise possible. Rappelez-vous : vos pieds sont votre fondation!
3- Parlez lentement et contrôlez votre débit. Prenez le temps de respirer aux virgules et aux points. Avant de commencer à parler, pratiquez la respiration abdominale : bouche fermée, vous inspirez l’air par le nez, puis vous l’expirez lentement par la bouche.
Le rôle du coach ou du réalisateur lors d’un tournage
Malgré tous ces conseils, il n’y a rien comme un bon coach ou un réalisateur expérimenté sur les lieux du tournage pour faire en sorte que votre témoignage reflète bien votre pensée et que vos quelques tics verbaux et physiques s’estompent.
« Le coach [ou le réalisateur] attire l’attention sur les points forts de l’intervenant et l’invite à miser sur ceux-ci (« What you focus on, expands! »). Il ne néglige pas pour autant les points qui sont à améliorer et lui donne des outils concrets pour qu’il puisse progresser. Le coach le fait participer au processus d’apprentissage, le questionne beaucoup pour l’amener à trouver les réponses par lui-même », explique Pierre-Jean Champoux.
À retenir : plus le réalisateur vous connait, mieux le tournage va se passer. C’est pourquoi il n’hésite pas à vous faire parler de tout et de n’importe quoi (sauf de votre témoignage!) avant l’enregistrement. En fait, personnellement, je ne parle jamais directement du témoignage avant un enregistrement. J’envoie les instructions quelques jours avant (et parfois une rencontre a même eu lieu avec la personne qui témoigne), alors pour garder l’authenticité du témoignage, il ne faut PAS le répéter juste avant l’enregistrement. Cela gâcherait toute la spontanéité!
Mais ne vous en faites pas, il est évident que l’on recommence plusieurs fois chaque témoignage et c’est pourquoi il faut compter être présent sur le plateau au moins une heure lors d’un tournage du genre, incluant le réchauffement, les ajustements, les reprises et la finale.
Pour de bons conseils en communication, ContenuMultimedia.com vous recommande l’École d’animation et de communications Stéphan Roy. Et pour tourner un projet vidéo avec nous, n’hésitez pas à m’écrire à giscard@contenumultimedia.com.