Le guide de l’animateur et de l’animatrice
Vous avez décidé de créer un balado et vous souhaitez l’animer? Ou encore, votre employeur a décidé de produire ou de faire produire un balado et vous demande de l’animer?
Vous êtes sûrement fébrile à l’idée de participer à ce nouveau projet, mais si vous n’avez pas d’expérience en animation, vous ressentez peut-être aussi un peu de nervosité!
Voici quelques conseils pour vous aider à animer votre balado avec naturel et aisance.
Apprenez à raconter
Ne tombez pas dans le piège d’écrire mot à mot tout ce que vous voulez dire. Faites-vous une liste, par exemple sous forme d’énumération, et notez les idées que vous voulez transmettre. Cette liste vous servira de guide pendant votre animation, mais comme ce ne sera pas une longue suite de phrases toutes faites, vous ne pourrez pas tomber dans le piège de la lecture à voix haute.
Trouvez le ton juste
Adaptez votre ton au sujet. Si c’est dramatique, on ne devrait pas vous entendre sourire. Mais si c’est drôle, alors oui, on devrait percevoir un sourire dans votre voix. Pour savoir si vous avez le bon ton, faites des essais. Enregistrez-vous, réécoutez-vous et reprenez jusqu’à ce que ça «sonne vrai» à vos oreilles. Si ça sonne vrai pour vous, il y a de fortes chances pour que les oreilles de vos auditeurs le perçoivent également.
Préparez votre mâchoire
Réchauffez votre «outil de travail» avec quelques exercices que vous pourrez trouver facilement sur Internet. Ainsi, vous aurez plus de tonus lorsque vous livrerez votre message et votre diction sera plus claire, donc votre message passera mieux.
Pratiquez la respiration abdominale
Pendant que vous animez, vous respirez, je n’en doute pas! Mais… respirez-vous de la bonne façon? Plusieurs personnes, lorsqu’elles parlent, ne prennent que de courtes respirations, souvent claviculaires ou thoraciques, qui ne sont pas aussi efficaces que la respiration abdominale. À la fin de vos phrases, faites des pauses assez longues pour vous donner le temps de prendre une respiration abdominale. Puis, repartez avec vigueur pour la phrase suivante. Ceci vous permettra de mieux oxygéner votre corps (qui comprend votre cerveau, rappelons-le!) et aussi d’aérer votre discours.
Et si vous ne deviez retenir qu’un seul mot de tout ce texte, je propose celui-ci : RESPIREZ! 😉