C’est la semaine dernière qu’avait lieu le volet balado du Festival international canadien du documentaire, qu’on appelle aussi le Hot Docs Podcast Festival.
Au programme: des classes de maître, des activités de réseautage et des tables rondes portant sur des thèmes comme «Comment rendre les sujets inaccessibles plus accessibles?», «Comment faire un bon talkshow?» ou encore « Le balado est-il un bon outil pour les activistes?».
La tenue de ce festival me rappelle à quel point le balado est un véhicule pertinent pour porter le documentaire. Avec le balado, on peut vraiment aller en profondeur et prendre le temps d’expliquer les concepts abordés. On peut mettre de l’avant une grande variété de points de vue en nous faisant entendre différentes voix; celles des spécialistes et experts, bien sûr, mais aussi celles des personnes qui sont directement touchées par le sujet dont il est question.
C’est un média qui nous donne accès à des gens qu’on n’entendrait pas autrement et qui, parfois, nous met aussi en contact avec des sujets auxquels nous ne nous serions pas spontanément intéressés.
Le balado de type documentaire ouvre donc des portes dans nos esprits, il nous met en contact avec d’autres réalités que la nôtre et nous permet de prendre conscience de certains enjeux de société.
Des podcasts documentaires qui valent le détour
Je termine par quelques suggestions de balados documentaires que je trouve pertinents et intéressants:
Corde sensible, un très beau balado piloté par Marie-Ève Tremblay qui aborde des sujets délicats avec beaucoup de respect et d’humanité.
Convictions, une excellente série en deux saisons qui s’intéresse aux mouvements contestataires et aux théories du complot.
Invisibilia, un balado de NPR, donc en anglais, qui mélange savamment des notions de science avec des histoires du quotidien. Un incontournable!
Et sachez que je suis toujours partant pour recevoir vos suggestions de coups de cœur, bien sûr! 😉
Pierre-Jean Champoux, réalisateur
#balado #podcast #HotDocs